Description
L’assainissement des excrétas et eaux usées en milieu urbain d’Afrique subsaharienne est caractérisé par la prédominance de l’assainissement autonome. Ce mode d’assainissement devrait prendre plus d’ampleur dans le cadre des initiatives prises par les Etats, les communes, la société civile, les opérateurs privés et des bailleurs de fonds pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visant à réduire de moitié la proportion de la population mondiale n’ayant pas accès à un service de base d’assainissement. Les installations d’assainissement autonome (latrines, fosses septiques) produisent des boues dont les quantités sont de plus en plus impressionnantes et inquiétantes. L’évaluation des forces et faiblesses de la gestion actuelle de ces boues montre que le principal problème n’est pas lié seulement au manque de traitement, mais aussi et surtout au manque d’engagement et de vision des municipalités, de réglementation efficace, d’organisation et de coordination des acteurs. La gestion des boues de vidange ainsi que les acteurs impliqués sont quasi absents, voire exclus des processus et schémas de planification de l’assainissement urbain. Dans la plupart des cas, la gestion des boues de vidange n’est pas financièrement viable. Cette situation favorise les déversements dans l’environnement urbain ou l’utilisation des boues de vidange non traitées en agriculture. Ces pratiques présentent des risques permanents sur la santé publique, et de pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau.
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