Évaluation de l’état de fonctionnement des stations de traitement des boues de vidange

La demande de services d’assainissement gérés en toute sécurité augmente avec l’accroissement de la population mondiale. La déclaration d’absence de défécation à l’air libre (ODF) en 2019 a permis à tous les Népalais d’avoir accès à des toilettes, mais a renforcé le défi d’une gestion sûre des boues générées par ces toilettes. Dix stations de traitement des boues de vidange ont été installées jusqu’en 2022, mais les études sur leur état de fonctionnement sont limitées.

Cet article vise à présenter le statut opérationnel et l’implication des aspects sociaux, financiers, techniques et de gestion sur le bon/mauvais statut opérationnel de sept (7) stations de traitement des boues de vidange (STBV) au Népal. L’étude a été menée par le biais d’une analyse documentaire, d’un travail de bureau, d’entretiens avec des informateurs clés, d’une réunion de consultation multipartite, d’observations sur le terrain et d’une analyse des données. L’étude a été menée dans six (6) STBV opérationnelles : Lubhu, Gulariya, Charali, Kakarbhitta, Waling et Birendranagar, et dans une STBV créée mais non opérationnelle : Madhuwan. Les STBV ont été évaluées sur la base de sept indicateurs au total, en tenant compte des aspects sociaux, managériaux, techniques et financiers. Aucune de ces STBV n’était en bon état de fonctionnement à tous égards. Cependant, les STBV de Gulariya et de Waling étaient dans un état satisfaisant puisque la qualité du traitement répondait aux normes de protection de la santé des habitants. En conclusion, les FSTP au Népal ont encore des difficultés à fonctionner dans de bonnes conditions.

Share Water No. 13

Le treizième numéro de la revue technique bilingue de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), Share Water, est disponible. Il met en lumière des solutions en termes de lignes directrices et d’outils susceptibles de favoriser une meilleure gestion des problématiques EAH et l’atténuation de la pénurie hydrique, en vue d’accélérer l’accès aux services durables d’eau et d’assainissement pour tous en Afrique.

L’une de ces solutions est l’approche des plans de sécurité sanitaire de l’eau, qui est largement reconnue comme le moyen le plus fiable et le plus efficace de gestion cohérente de l’approvisionnement en eau potable afin de préserver la santé publique. Depuis l’introduction des Plans de sécurité sanitaire de l’eau dans la 3ème édition des directives de l’OMS pour la qualité de l’eau potable (DQEP) et la Charte de Bonn pour une eau potable saine de l’Association Internationale de l’Eau (IWA) en 2004, bon nombre de sociétés de distribution d’eau ont mis en œuvre des Plans de sécurité sanitaire de l’eau, et de nombreux gouvernements encouragent activement l’usage de ces plans et/ou leur inclusion dans la législation nationale.

Les avantages de la mise en œuvre des plans de sécurité sanitaire de l’eau comprennent l’amélioration de la santé publique – à travers la garantie permanente d’une eau potable saine pour les consommateurs, la mise en place d’un cadre proactif (plutôt que réactif) pour la gestion de la qualité de l’eau potable, l’identification anticipée des risques nouveaux ou accrus, l’évaluation systématique approfondie des systèmes d’eau, et bien plus encore…