Stratégies d’approvisionnement en eau potable dans l’agglomération d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

Stratégies d’approvisionnement en eau potable dans l’agglomération d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

 

This article raises the problem of the lack of knowledge of the drinking water supply strategies of the Ivorian populations in general and in turn of the Abidjanese populations.

The objective is to make known these strategies of the Abidjanese populations.

To achieve this objective, the methodology was based on the triptych documentary / interview / survey by questionnaire.

Documentary research consisted of identifying and circumscribing the contours of the subject in order to understand it better.

Then, the interviews with the water sector stakeholders in Côte d’Ivoire gave us an accurate idea of the level of involvement and responsibility of these actors in the supply of drinking water to the city of Ivory Coast. ‘Abidjan.

Finally, based on the reasoned choice method and the use of a statistical equation, 555 households were surveyed in four communes (Abobo, Yopougon, Marcory and Cocody).

The results of our analyzes show that notwithstanding all the actions undertaken by the State of Ivory Coast, SODECI and ONEP for the supply of drinking water, the city of Abidjan suffers from a water scarcity deficit Drinking water.

This will lead people to develop clean water supply strategies to themselves.

Unfortunately, these strategies, which don’t solve the drinking water deficit, are mostly illegal, costly and expose populations to health risks.

Key words: Ivory Coast, Abidjan, Strategies, Supply, Drinking water

 

Résumé : Le présent article pose le problème de l’adoption des stratégies d’approvisionnement en eau potable des ivoiriens en général et en particulier des abidjanais.

L’objectif de l’étude est d’apprécier ces stratégies devant le déficit d’eau dans la ville.

Pour atteindre cet objectif, la méthodologie s’est appuyée sur le triptyque recherche documentaire, entretien, enquête par questionnaire.

La recherche documentaire a consisté à circonscrire les contours du sujet pour mieux l’appréhender.

Ensuite, les entretiens réalisés avec les acteurs du secteur de l’eau en Côte d’Ivoire ont permis de recueillir des informations sur leur niveau d’implication et de
responsabilité dans l’approvisionnement de la ville d’Abidjan.

Enfin, en s’appuyant sur la méthode de choix raisonnée et sur l’utilisation d’une équation statistique, nous avons enquêté 555 ménages répartis dans quatre communes (Abobo, Yopougon, Marcory et Cocody).

Les résultats montrent que nonobstant toutes les actions entreprises par l’Etat ivoirien, la SODECI et l’ONEP pour l’approvisionnement en eau potable, Abidjan souffre d’un déficit criant d’eau potable.

Cette situation va conduire les populations à développer des stratégies d’approvisionnement en eau propre à elles.

Malheureusement, ces stratégies, qui ne résolvent pas le déficit, sont pour la plupart illégales, couteuses et exposent les populations à des risques sanitaires.

Mots clés : Côte d’Ivoire, Abidjan, Stratégies, Approvisionnement, Eau potable

Solutions avancées de filtration de l’eau

Étant donné que chaque organisme vivant a besoin d’eau propre pour survivre, asolutions avancées de filtration de l’eau.

Les techniques de purification de l’eau sont profondément ancrées dans l’histoire de l’humanité.

Des preuves tangibles démontrent que des efforts considérables ont été déployés pour lutter contre les micro-organismes et les contaminants nocifs qui ont menacé la santé et la survie humaines au fil des siècles.

Des premiers traitements chimiques comme le chlore et l’alun aux traitements physiques comme la filtration sur sable, la purification de l’eau est devenue une science sophistiquée.

Aujourd’hui, les solutions avancées de filtration de l’eau constituent un phénomène moderne qui répond aux défis mondiaux urgents avec une ingéniosité remarquable.

Cet article décrit certaines des techniques de filtration les plus intéressantes et les plus avancées pour améliorer la qualité de l’eau et offre un aperçu des solutions futures déjà en cours de développement.

Pourquoi les Solutions courantes de filtration de l’eau modernes

Traitement à la saumure

Environ 97.5 % de l’eau disponible sur Terre est salée et impropre à la consommation quotidienne sans traitement substantiel.

Les solutions de traitement par saumure, comme l’osmose inverse, dessalent efficacement l’eau salée pour produire une eau propre et utilisable.

Solution zéro rejet liquide (ZLD) de NuWater

La technologie ZLD représente une avancée majeure dans le traitement des saumures.

Elle limite les déchets en récupérant la quasi-totalité de l’eau issue du traitement, laissant ainsi des résidus solides au lieu de déchets liquides.

Cette technologie répond fondamentalement à la pénurie d’eau dans les régions arides et favorise une exploitation industrielle responsable.

solutions avancées de filtration de l’eau sont urgentes

La demande mondiale en eau potable n’a jamais été aussi critique.

La croissance démographique, l’expansion industrielle et l’urbanisation ont accéléré la consommation d’eau, épuisant ainsi les ressources limitées en eau douce.

Il est alarmant de constater que moins de 1 % de l’eau de la planète est potable, ce qui souligne la nécessité de solutions avancées de filtration de l’eau.

La réutilisation de l’eau devient incontournable pour reconstituer les réserves et garantir un approvisionnement constant.

Cependant, certaines méthodes de purification peuvent s’avérer extrêmement coûteuses, rendant l’accès à l’eau potable particulièrement difficile dans de nombreuses régions.

Les systèmes avancés de filtration de l’eau offrent des alternatives évolutives, économiques et durables qui répondent à ces enjeux tout en répondant aux besoins croissants des particuliers et des industries.

Systèmes avancés de filtration de l’eau

Des technologies de filtration révolutionnaires, comme les membranes de microfiltration et d’ultrafiltration, assurent une purification précise en éliminant les particules visuellement indétectables. Ces solutions sont si performantes qu’elles peuvent être utilisées dans les industries exigeant une pureté exceptionnelle, notamment la production agroalimentaire.

Les membranes de filtration sont conçues pour éliminer les impuretés telles que les bactéries, les virus et les microplastiques, tout en maintenant un débit et des performances élevés.

Les systèmes NuWater illustrent parfaitement ces capacités, offrant une purification de l’eau durable et de haute qualité pour diverses applications.

Pour en savoir plus sur nos solutions de filtration d’eau avancées en Afrique du Sud.

Récupération et réutilisation

La récupération et la réutilisation de l’eau sont essentielles pour répondre aux besoins variés des sociétés modernes. L’eau récupérée peut être adaptée à des applications spécifiques, de la dépoussiérage et de l’irrigation agricole à l’eau potable destinée à la consommation et à l’eau ultra-pure pour les chaudières et turbines des centrales électriques.

La gamme d’équipements de récupération d’eau écologiques et économiques de NuWater est conçue pour faciliter la réutilisation pratique de l’eau. Ces solutions préservent les ressources et réduisent l’impact environnemental en permettant le recyclage des eaux usées.

Réacteurs à membrane

La technologie du bioréacteur à membrane (MBR) associe filtration membranaire et traitement biologique pour créer un système avancé de boues activées.

Ce système traite efficacement les eaux usées en éliminant les effluents et en produisant une eau de qualité supérieure et réutilisable.

De plus, la biomasse issue des eaux usées produite lors du processus peut être valorisée comme source d’énergie pour alimenter les stations d’épuration.

Ce double avantage souligne le potentiel des MBR pour révolutionner la gestion des eaux usées, la rendant à la fois écologiquement responsable et économiquement viable.

Où vont les solutions avancées de filtration de l’eau

Le fl’avenir de la purification avancée de l’eau est façonné par des technologies émergentes telles que la nanotechnologie et l’intelligence artificielle (IA). La nanotechnologie offre le potentiel d’une filtration hautement sélective à l’échelle moléculaire, améliorant l’élimination des contaminants avec une précision sans précédent. À l’inverse, l’IA permet la surveillance en temps réel, la maintenance prédictive et l’optimisation des systèmes de filtration, améliorant ainsi la productivité et réduisant les coûts d’exploitation.

NuWater est bien placée pour mener ces avancées en Afrique du Sud, en s’appuyant sur des technologies innovantes pour proposer des solutions d’eau plus intelligentes et plus performantes. Tout en continuant à promouvoir la recherche et le développement, nous restons déterminés à promouvoir le développement durable et à garantir l’accès à l’eau potable pour les générations actuelles et futures.

Conclusion

Les solutions avancées de filtration de l’eau sont bien plus qu’une révolution. Elles sont également indispensables pour répondre à la crise mondiale de l’eau.

Technologies de pointe en matière de traitement de l’eau peut garantir un accès constant à l’eau pure pour tous en exploitant des systèmes de pointe tels que l’osmose inverse, la microfiltration et les bioréacteurs à membrane, et en adoptant les développements futurs de la nanotechnologie et de l’IA.

L’engagement de NuWater à fournir des solutions innovantes en fait un leader dans ce domaine essentiel, façonnant l’avenir de la purification avancée de l’eau en Afrique du Sud et au-delà.

Ensemble, nous pouvons relever les défis de la pénurie d’eau et construire un avenir plus respectueux de la planète grâce à des solutions avancées de filtration de l’eau. Nous parler dès aujourd’hui.

 

https://nuwater.com/fr/solutions-avanc%C3%A9es-de-filtration-de-l%27eau/

Environmental inequalities in access to water in rural areas: resource governance failures or spatial justice issues? The case of the Gorom Lampsar axis (Senegal River delta)

While access to clean drinking water is deemed a fundamental human right, it remains a challenge for the most marginalized communities, who are compelled to navigate through a myriad of socio-economic and environmental pressures.

These challenges include trade-offs in resource allocation, disparities in infrastructure, commercialization of water services, degradation of aquatic ecosystems, and the adverse effects of global climate change.

Drawing from empirical research conducted in Senegal, this article delves into the intricate interplay between spatial justice and environmental disparities, shedding light on how social factors intertwine with the quality of living conditions and access to water services.

The allocation of water resources, both spatially and temporally, is intricately linked to governance mechanisms and the differential treatment of various regions and demographics.

The case of the Saint-Louis region in Senegal serves as a poignant example, highlighting historical injustices such as water shortages and pollution that disproportionately affected indigenous communities during the colonial era and continue to impact rural populations today.

Despite efforts to address these challenges through reforms in management practices transitioning from community-based initiatives to recent delegation to private entities significant barriers persist.

Access to water resources remains constrained by inadequate supply, prohibitive costs associated with centralized water systems, and persistent organizational inefficiencies.

https://journals.openedition.org/vertigo/43600

Les inégalités environnementales d’accès à l’eau en espace rural : défauts de gouvernance de la ressource ou problématique de justice spatiale ? Le cas de l’axe Gorom Lampsar (delta du fleuve Sénégal)

Bien que l’accès à l’eau potable soit un droit humain fondamental, les populations les plus défavorisées sont contraintes de s’adapter à de multiples pressions socio-économiques et environnementales : arbitrages dans l’allocation de la ressource, équipements disparates, monétarisation du service, dégradation des milieux aquatiques, impacts du changement climatique global.

Fondé sur une enquête empirique au Sénégal et problématisé autour des relations entre justice spatiale et inégalités environnementales, l’article met en relation les conditions sociales des populations avec la qualité de leur cadre de vie, leur niveau et types d’accès aux services d’eau avec les modalités d’allocation de la ressource dans l’espace et dans le temps.

Ces dernières dépendent de la gouvernance des ressources combinée à un traitement différencié des espaces et des populations.

La région de Saint-Louis du Sénégal est particulièrement illustrative de ces problématiques d’inégalités environnementales – pénurie, pollution des eaux – au détriment des populations autochtones pendant la période coloniale et des populations rurales aujourd’hui.

L’accès aux ressources hydriques est ainsi limité par une desserte partielle, par le coût dissuasif de l’eau du réseau et par des dysfonctionnements organisationnels que la réforme des modes de gestion, communautaires puis récemment délégués aux entreprises privées, ne résout pas.

https://journals.openedition.org/vertigo/43600

Drinking water governance and local dynamics in rural areas of Benin

In populations’ basic service supplying, the public policies, especially those of developing countries, have met deep changes in the last recent years.

The most important changes are relative to the withdrawal of gratuitous public service.

Beside the fundamental necessity of states to clean their economies, those reforms aim to favour populations’ participation in the management of operations linked to their needs satisfaction.

The participation question constitutes actually a major element, for services organisation at community level.

Indeed, several experiences have shown that the projects realised without the concerned populations’ participation, have failed at the execution moment, or by the lack of maintenance, they have led to negative results (Banque Mondiale, 1994). In Benin, certain development operations, especially those conducted in the drinking water supply sector, don’t escape to that reality.

Indeed, until the end of the 1980’s, many drinking water supply equipment have been constructed by public authorities, without a real participation of rural area beneficiary communities.

This situation has led to a lack of populations’ interest, expressed by the withdrawal of equipment in case of breakdown, and the turning to the use of non drinking water source. In order to remedy this situation, Benin Republic has opted in 1992 for a new national strategy of drinking water supply.

This strategy aims the implication of rural area populations in the process of water supplying.

The major principles of the strategy are among other things, the decentralisation of decision making process, as well as communities’ participation to investment and water point management.

The materialisation of this willingness to improve the drinking water supply systems is expressed for example, by the communities joining through their contributions to equipment realisation and equipment management structures’ installation.

The management structures’ tasks are among other things, the mobilisation of populations’ financial participation to equipment’ construction, the water price determination, the water sellers’ choice and the equipment’ management.

The new strategy is also materialised by the arrival into the local system of drinking water governance in rural area, of new actors such as, local authorities, NGO, and water users organisations which have a functioning of ’’social enterprises’’.

From empirical elements, this paper is focussed on the analysis linked to the socio-economic dynamic of actors implied in Benin rural populations’ water supply process.

Keywords:

water supply, management structures, water users association, water governance, local dynamics, common property, social enterprise

https://journals.openedition.org/developpementdurable/1763?lang=en

 

Gouvernance de l’eau potable et dynamiques locales en zone rurale au Bénin

Dans la fourniture des services de base aux populations, les politiques publiques de plusieurs pays, en particulier celles des Pays en Voie de Développement (PED), ont connu ces dernières années une profonde mutation.

Les changements les plus remarquables se rapportent à la remise en cause du service public gratuit.

Outre la nécessité fondamentale pour les Etats d’assainir leurs économies, ces réformes visent à favoriser une participation des populations dans la conduite des opérations ayant pour objectif la satisfaction de leurs besoins.

La question de la participation constitue actuellement un élément capital pour l’organisation des services au niveau communautaire.

En effet, plusieurs expériences ont montré que les projets réalisés sans la participation des populations concernées ont échoué au moment de l’exécution ou, faute d’entretien, n’ont eu que des retombées éphémères (Banque Mondiale, 1994).

Au Bénin, certaines opérations de développement, en particulier celles conduites dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable des populations rurales, n’ont pas échappé à cette réalité. En effet, jusqu’à la fin des années 1980, plusieurs ouvrages d’approvisionnement en eau potable ont été construits par les pouvoirs publics, sans une réelle participation des communautés bénéficiaires en milieu rural béninois.

Cette situation a occasionné un manque d’intérêt des populations, qui s’est exprimé par l’abandon des ouvrages en cas de panne, et le recours à l’utilisation de sources d’eau non potable.

Pour y remédier, le Bénin a opté en 1992 pour une nouvelle stratégie nationale d’alimentation en eau potable.

La stratégie a pour objectif l’implication des populations du monde rural dans tout le processus d’appropriation de l’alimentation en eau.

Les principes fondamentaux de cette stratégie sont notamment, la décentralisation du processus de prise de décision ainsi que la participation des communautés à l’investissement et à la gestion des points d’eau.

La concrétisation de cette volonté d’améliorer les systèmes d’alimentation en eau potable se traduit par exemple, par l’adhésion des communautés à travers leurs contributions financières à la réalisation des ouvrages et la mise en place de structures de gestion chargées de l’entretien et de la maintenance de ces derniers.

Les structures de gestion ont entre autres tâches, de mobiliser la participation financière des populations à la construction des ouvrages, de fixer le prix de l’eau, de choisir les vendeurs et de gérer la maintenance des équipements.

La nouvelle stratégie se traduit aussi par l’entrée dans le système local lié à la gouvernance de l’eau potable en zone rurale, de nouveaux acteurs tels que les collectivités locales (les nouvelles communes), les ONG, les entreprises du secteur privé et les organisations d’usagers d’eau, qui ont un fonctionnement assez proche de celui des entreprises sociales.

A partir d’éléments empiriques, cet article se focalise sur les analyses liées aux dynamiques socio-économiques des acteurs impliqués dans le processus d’approvisionnement en eau des populations rurales au Bénin.

https://journals.openedition.org/developpementdurable/1763?lang=en

Problems of access to drinking water in the town of Abéché in Chad

The population growth and the extensions of the urban fabric of Abéché city have evolved very quickly, making access to drinking water difficult for the population. This is at the root of several social and environmental issues.

In these conditions, this study presents an overview of the current state of access to drinking water in Abéché by evaluating the quality of water consumed in households. To achieve this goal, three approaches have been mobilized.

The literature review on access to drinking water helped narrowing the subject. A random survey of a sample of 555 households was used to assess the state of access to water in the city. Physical and chemical analyzes of six rainwater samples and 24 well water samples were made.

The results highlight there are several water supply modes in Abéché: wells, boreholes, the STE, watercourses and rains. 44% of the water supply comes from wells, 19% from the STE and 31% from the standpipes.

Boreholes, watercourses and rainfalls respectively provide 3.7%, 1.2% and 1.1% of the well water supply. Waste management, water household management and sanitation are factors of drinking water pollution.

Diarrhea and typhoid fever are the most common waterborne diseases (60%). They are followed respectively by dermatoses (24.31%) and conjunctivitis (8.48%). The physicochemical analyzes show a basic character of the rainwater and a conductivity and weak turbidity of the well water.

Therefore, a program of development, treatment, and sanitation of water sources is essential to prevent the population of waterborne diseases.

Keywords:

drinking water, access, water quality, waterborne diseases, Abéché

https://journals.openedition.org/vertigo/41041

Problématique de l’accès à l’eau potable dans la ville d’Abéché au Tchad

La croissance démographique et les extensions du tissu urbain de la ville d’Abéché ont évolué très rapidement, rendant problématique l’accès à l’eau potable des populations.

Ceci est à l’origine de problèmes sociaux et environnementaux. Dans ces conditions, cet article se propose de faire l’état des lieux actuel de l’accès à l’eau potable à Abéché, en procédant au contrôle de la qualité de l’eau consommée dans les ménages.

Pour atteindre cet objectif, trois approches ont été mobilisées. Un sondage aléatoire mené auprès d’un échantillon de 555 ménages a permis d’évaluer la situation de l’accès à l’eau dans la cité. Des analyses physico-chimiques de six échantillons d’eau des pluies et de 24 échantillons d’eau des puits ont été réalisées.

Les résultats mettent en exergue qu’il y a à Abéché plusieurs modes d’approvisionnement en eau : les puits, les forages, la Société tchadienne des eaux (STE), les cours d’eau et les pluies.

L’approvisionnement en eau se fait à 44 % à travers les puits, 19% par la STE et 31% par les bornes fontaines.

Les forages, les cours d’eau et les pluies assurent respectivement 3,7%, 1,2% et 1,1% de l’approvisionnement en eau.

La gestion des ordures, la gestion ménagère de l’eau et de l’assainissement constituent des facteurs de pollution des eaux de consommation.

Les diarrhées et la fièvre typhoïde sont les maladies hydriques les plus récurrentes (60%). Elles sont suivies respectivement par les dermatoses (24,31%) et les conjonctivites (8,48%).

Les analyses physico-chimiques montrent un caractère basique des eaux des pluies et une conductivité et une faible turbidité pour les eaux des puits.

Par conséquent, un programme d’aménagement, de traitement, et d’assainissement des sources d’eau s’avère indispensable pour prévenir la population des maladies hydriques.

https://journals.openedition.org/vertigo/41041

Effectiveness and health risk assessment of drinking water from different sources treated by local household water treatment methods in Bamenda, Cameroon

Effectiveness and health risk assessment of drinking water from different sources treated by local household water treatment methods in Bamenda, Cameroon

This study accessed the efficiency and health risks of drinking water from different sources treated by filtration, boiling, chlorination, flocculation, and solar disinfection.

The microbial quality of 45 treated water samples from boreholes, wells, and pipe-borne water was analyzed to determine treatment effectiveness and to quantify risk using quantitative microbial risk assessment.

The effectiveness of each treatment method was a function of sampling sources (p , 0.05) and location (p , 0.10), chlorination and boiling being the most efficient methods (100%). Shiegella in well water samples treated by filtration and flocculation had the highest daily infection risk of 69.5  101 and 67.5 
101 pppd.

The annual risk of infection from Salmonella, Shigella, and Staphylococcus ranged from 7.8  101 to 1.00 pppy, exceeding theU.S. EPA annual infection benchmark (104 pppy). Salmonella, Shigella, and Staphylococcus had the highest risk of illness of 4.50  101 , 3.30  101 , and 9.80  101 , respectively. All disease burden values exceeded the WHO disease burden benchmark (106 DALYs/
pppy), with Staphylococcus and Salmonella contributing the highest disease burden of 4.71  102 and 2.13  102 , DALYs/pppy.

Therefore, boiling and chlorination are the best disinfection methods for the pathogens tested.

Key words: disease burden, pathogens infection risk, quantitative microbial risk assessment, risk of illness, water treatment