L’ÉVALUATION DES CAPACITÉS, UNE ÉTAPE CLÉ DU PROCESSUS D’AMÉLIORATION DES PERFORMANCES DES MUNICIPALITÉS

L’Activité Eau, Assainissement et Hygiène des Municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH) financé par USAID fournit un appui technique pour améliorer la gouvernance et la gestion des services municipaux d’eau et d’assainissement dans 16 communes cibles du Bénin et de la Côte d’Ivoire . Pour servir de cadre de référence au programme de renforcement des capacités des municipalités, le projet MuniWASH met à la disposition de ces municipalités cibles, un outil d’aide à la gouvernance dénommé l’indice de Renforcement Institutionnel (Institutional Strengthening Index – ISI en anglais). Cet outil se déploie suivant un processus en trois étapes clés comme suit :
1. La première étape consiste pour les municipalités faire une auto évaluation des performances en matière de fourniture des services aux administrés.
2. Les municipalités utilisent les résultats de cette auto-évaluation pour formuler un Plan de Renforcement Institutionnel (Institutional Strengthening Plan – ISP en anglais) afin de combler les lacunes identifiées.
3. Enfin, les municipalités mettent en œuvre l’ISP pour une meilleure performance des services.
Au cours de la mise en œuvre de cette phase d’évaluation initiale, les leçons apprises ont révélé des déficiences au niveau organisationnel et réglementaire, ainsi qu’en matière de planification, d’engagement citoyen, de gestion des données, et autres. Ces leçons font l’objet de la présente note d’apprentissage.

Atteindre la couverture universelle par les Directives pour une politique africaine de l’Assainissement

Le 10 juin 2021, le Conseil africain des ministres de l’eau (AMCOW) a lancé les Directives pour une politique africaine de l’assainissement (ASPG), une nouvelle initiative visant à améliorer les politiques nationales et infranationales en matière d’assainissement et d’hygiène sur le continent. Les ASPG visent à faciliter le processus de résolution des goulots d’étranglement de l’environnement favorable au niveau national qui empêchent les gouvernements africains de remplir leurs obligations nationales, régionales et mondiales en matière d’assainissement et d’hygiène. Elles fournissent une orientation dans la rédaction de politiques fonctionnelles, l’engagement des parties prenantes, le suivi et le contenu technique générique spécifique à la fourniture de services d’assainissement et d’hygiène. Ils sont appliqués pour l’examen, la révision et le développement des politiques d’assainissement et des stratégies de mise en œuvre.

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SHARE WATER Numéro 12

Ce douzième numéro du magazine technique de l’AAE aborde la sécurité de l’eau et les mécanismes/technologies à mettre en branle pour un accès universel à l’eau et l’assainissement pour les populations africaines dont une étude de cas de l’ONG Eau et Vie à Abidjan sur les cinq années d’intervention de 2016 à 2021. Cette étude explique comment activer des leviers institutionnels et techniques pour permettre aux populations vulnérables des quartiers défavorisés d’avoir de l’eau potable à des coûts de raccordement plus bas. Cette approche novatrice pourrait contribuer à réduire l’eau non facturée tout en rendant aux populations économiquement faibles leur dignité. Une success story de la présidente du Réseau des femmes professionnelles WASH du Kenya, Dr. Leunita SUMBA, PhD sur son engagement pour le leadership féminin et le genre est également mis en avant dans ce numéro.

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ÉVALUATION CHIFFRÉE DES BESOINS EN ASSAINISSEMENT POUR LA PLANIFICATION DES INTERVENTIONS POUR LES MUNICIPALITÉS EN CÔTE D’IVOIRE

Le 30 juin 2020, le Projet Eau, assainissement et hygiène municipale en Afrique de l’Ouest (MuniWASH) a réalisé une évaluation des besoins pour quantifier les coûts d’amélioration de l’assainissement dans huit municipalités en Côte d’Ivoire, à savoir Abengourou, Abobo, Bouaké, Gagnoa, San Pedro, Soubré, Yamoussoukro et Yopougon.

Le but de l’évaluation était de chiffrer les besoins en assainissement pour atteindre l’objectif national de  » 75% d’accès à des installations d’assainissement améliorées dans les zones urbaines  » d’ici 2030, comme l’indique la Lettre de Politique Sectorielle d’Assainissement et de Drainage de 2016, approuvée par le gouvernement de Côte d’Ivoire. À la suite de cette évaluation, les coûts estimés pour l’assainissement autonome dans ces municipalités sont d’environ 77,5 milliards de FCFA, ce qui correspond à 74 milliards de FCFA pour la construction de 130 040 toilettes et 3,5 milliards de FCFA pour l’acquisition de 77 camions de vidange. Il existe plusieurs acteurs clés qui soutiennent l’accès aux services d’assainissement au niveau des ménages, notamment les Organisations de la Société Civile (OSC), les opérateurs privés et les élus locaux. L’évaluation a révélé que chacun d’eux a une perception différente de l’approche nécessaire pour améliorer l’accès à l’assainissement dans les communautés. Les OSC ont mis l’accent sur l’augmentation du nombre de toilettes et d’infrastructures sanitaires pour les ménages. Les opérateurs privés ont souligné la nécessité d’améliorer l’accès au financement. Enfin, les élus ont signalé le besoin d’amélioration significative du cadre institutionnel en leur confiant davantage de responsabilités.

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Quel système de régulation pour l’assainissement autonome en Afrique ?

L’initiative d’impliquer le secteur privé a commencé avec le programme pilote de structuration du marché des boues fécales initié au Sénégal. Bien que ce programme ait été un succès, certains ajustements sont actuellement nécessaires. Des progrès importants ont été réalisés tant au niveau du transport que de la gestion des stations, et de nombreux pays ont entrepris des réformes dans ce domaine. Les pratiques actuelles sont des  » copier-coller  » des approches utilisées au Sénégal dans la plupart des pays avec les mêmes erreurs. C’est le cas au Niger, au Cameroun et ce sera le cas au Bénin. Dans tous ces pays où l’implication du secteur privé est en place, la viabilité des systèmes reste très problématique et il est urgent d’apporter les corrections nécessaires pour atteindre les résultats escomptés. Cette note explique comment une meilleure régulation est importante pour le développement du secteur de l’assainissement en Afrique.

BENIN : EVALUATION CHIFFRÉE DES BESOINS EN EAU ET ASSAINISSEMENT DES MUNICIPALITÉS POUR UNE PLANIFICATION EFFICIENTE DES INTERVENTIONS

COST NEEDS ASSESSMENT FOR PLANNING WATER AND SANITATION INTERVENTIONS FOR MUNICIPALITIES IN BENIN

SHARE WATER 11

Ce onzième numéro de la revue technique bilingue semestrielle de l’Association Africaine de l’Eau « SHARE WATER » explore les solutions innovantes et les bonnes pratiques pour construire des villes africaines résilientes et durables. Ainsi, les différents articles proposés, dont une brillante étude de cas sur les pratiques de valorisation des boues pour une économie circulaire au Sénégal, se focalisent sur les mesures à prendre pour réaliser un assainissement inclusif à l’échelle des villes d’Afrique. Par ailleurs, des solutions alternatives au stress hydrique sont proposées pour une meilleure gestion des ressources en eau : le modèle de réutilisation des eaux usées de Windhoek, l’intercommunalité sous-tendue par l’approche ATPC (Assainissement total piloté par la communauté) qui conduit à la mise en place d’un service technique de l’eau et de l’assainissement dans une commune du Niger, la Bi-Orientation moléculaire pour des tuyaux en PVC de haute qualité conformes aux normes internationales, la production d’eau potable à partir de l’air ambiant ou encore le traitement de l’eau par l’énergie solaire dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest.

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BILAN ANNUEL 2020 DE LA COOPERATION DECENTRALISEE ET NON GOUVERNEMENTALE – BURKINA-FASO

Chaque année le pS-Eau référence les projets portés par la coopération décentralisée et non gouvernementale française intervenant sur le secteur de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène. Ce document fait le bilan annuel 2020 du Burkina Faso des projets ayant bénéficié d’un financement de la part de collectivités territoriales et agences de l’Eau françaises durant l’année 2020. Depuis 2006, environ 480 projets de coopération ont été recensés au Burkina Faso, représentant un total de plus de 56 millions d’euros.

HAND AND HYGIENE FOR ALL AGAINST COVID-19

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Title: HAND AND HYGIENE FOR ALL AGAINST COVID-19

Three billion people – 40 per cent of the world’s population – do not have a place in their homes to wash their hands with water and soap. Three quarters of those who lack access to water and soap live in the world’s poorest countries and are amongst the most vulnerable: children and families living in informal settlements, migrant and refugee camps, or in areas of active conflict. This puts an estimated 1 billion people at immediate risk of COVID-19 simply because they lack basic handwashing facilities.

The COVID-19 pandemic is a stark reminder that one of the most effective ways to stop the spread of a virus is also one of the simplest: hand hygiene. It not only protects us from contracting the disease, but also stops transmission to other people.

This paper written by World Health Organization and UNICEF is a call to action for all of society to achieve universal access to Hand Hygiene.